Rien n’existe séparément. C’est la relation entre les phénomènes que les phénomènes qui nous représentent

Autrefois, on peignait des choses que l’on pouvait voir sur terre, que l’on aimait voir ou que l’on aurait aimé voir.
Aujourd’hui, la relativité du visible est devenue une évidence et on s’accorde à voir un simple exemple particulier dans la totalité de l’univers.
Une œuvre peut donc naître, se développer et s’organiser comme la simple manifestation de la nature.
Les lois de la nature sont similaires à celles du processus de la création artistique.
Le peintre évolue dans une époque où le sort des sciences et techniques repousse les limites de la perception, propose des nouvelles représentations du monde.
L’accès à ce qui était jusqu’à lors invisible devient possible.
Je fais de ces découvertes, la transposition artistique, une évocation au cosmos. Ce que nous voyons n’est qu’apparence. L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible.

Comme ce vaste océan, cette étendue qui me fuit, ne revient plus qui pourtant me parvient, immense et merveilleuse

Un papillon tombe dans mon verre, je tente de le libérer … tout devient terrible je lui ôte la vie